Sortie au Festival du Film d’Histoire de Pessac

Les 4ᵉD et les 4ᵉE sont allés au festival du film d’histoire de Pessac. Voici une compilation de leurs comptes rendus : 

Nous sommes allés au cinéma de Pessac, pour le festival « Le XIX siècle à toute vapeur! ». Sous nos yeux se passaient deux films sur le XIX siècle. (Assia et Sephora). On a regardé AU BONHEUR DES DAMES, L’INVENTION DU GRAND MAGASIN et LITTLE WOMEN (LES FILLES DU DOCTEUR MARSH). (Kamil et Riyad). On nous a amené voir ces films pour connaître le XIX siècle. (Mehdi et Hamza)

Nous avons donc vu « Les quatre filles du docteur March » qui raconte l’histoire de quatre sœurs qui veulent « réussir dans la vie ». À un moment de l’Histoire (fin du XIXe siècle) où les femmes commencent à peine à s’émanciper, ce n’est pas toujours facile. (Suzanne et Maeline). Le film part d’une famille assez banale américaine du 19ᵉ siècle. On suit la « rébellion » d’une des filles qui s’indigne de la place de la femme et de son statut social qui l’empêchent de publier son livre et de toucher une rémunération assez importante pour son indépendance de femme. On suit ce combat tout au long du film de la part des différentes filles. Combat qui est gagné par Joe, car elle réussit à publier son livre et percevoir assez d’argent pour fonder une école. (Adrien). Ce film raconte l’histoire de jeunes femmes qui se battent pour pouvoir faire le travail qu’elles veulent, elles ont soif de liberté et veulent être indépendantes. Ces sœurs malgré leurs désavantages dans la société en tant que femmes se battent pour pouvoir être libre et mener la vie qu’elles veulent (Rayan et Raphaël)

J’ai bien aimé même si ce n’est pas le genre de film que je regarde. La scène que j’ai préférée est quand le personnage principal a continué son livre et qu’elle l’a terminé et qu’elle fait la fête avec sa famille (Islem). Par ce film j’ai appris que les filles avaient une vie très dure, elles ne pouvaient rien faire (Noé). Ce film représente bien la place de la femme, et explique que la femme était obligée de se sacrifier pour réussir. (Suzie, Nailah). Ce film nous a fait beaucoup de peine, surtout la scène de la mort de Beth, morte du jour au lendemain, où on voit sa mère en pleurs, assise à la table où tout le monde était si heureux auparavant. Nous avons aussi rigolé au moment où Jo dansait avec Laurie sous la neige. Ce film était plein d’émotions et très intéressant. Nous l’avons beaucoup aimé. (Ameni et Kiara). Ce que nous retenons de ce film, est la difficulté d’être une femme à cette époque-là. Ce film nous montre de quoi est capable une femme déterminée et courageuse qui ne se laisse pas faire face à la puissance des hommes (Nahel et Louka).

Le deuxième film « Au bonheur des dames, l’invention du grand magasin » parle de l’invention du premier grand magasin au monde qui a fait sensation dans le monde du commerce. (Islem). Au XIXe siècle, l’invention de la machine à vapeur permet de fabriquer beaucoup plus de biens de consommation. On a besoin de place pour les vendre : on invente donc le grand magasin, principalement destiné aux femmes. Les femmes sont amenées à sortir seules de chez elles pour s’y rendre ce qui participe à leur émancipation. L’emploi de vendeuses est l’un des premiers autorisé et jugé convenable pour une femme. Il sort ainsi beaucoup de femmes de la misère et leur permet de gagner leur propre salaire, ce qui participe encore à leur émancipation (Suzanne et Maeline). Ce magasin était un bonheur pour les femmes car c’était le seul endroit où elle pouvait venir seule et grâce à la nouveauté des jouets pour enfants, elles pouvaient prétexter d’emmener leurs enfants. (Assia et Sephora). Ce grand magasin a révolutionné le système commercial de l’époque et aussi de notre temps. Le documentaire montre comment en une courte période les activités principales de la femme ont radicalement changé et comment l’industrie du commerce et de l’achat ont attirés les femmes. (Nahel et Louka). Ce grand magasin a aussi entraîné l’invention d’autres grands magasins. (Rayan et Raphaël)

Mais ce monde n’était pas exempt d’injustices : les vendeuses n’avaient pas les mêmes droits que les vendeurs (Suzane et Maeline). En regardant ce film, on comprend la difficulté d’être une femme et d’être libre. On pense qu’elles gagnent en liberté mais au final pas tant que ça. Même en étant vendeuse (ce qui était une révolution car c’était un de leur premier travail), elles devaient toujours servir quelqu’un (Suzie et Nailah). Les consommatrices étaient comme prises au piège, elles allaient même jusqu’au vol. (Nahel et Luka)

Conclusion : On a appris beaucoup de choses sur le 19ᵉ siècle et la place de la femme (Suzie et Nailah).