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Sortie au Festival international du film d’Histoire de Pessac

Jeudi 24 novembre 2022

Les élèves de 5C et de 5D sont allés assister au Festival international du film d’histoire de Pessac.

Le thème de la journée était «  de la danse au football, s’affranchir des stéréotypes ».

Le matin ils ont visionné le film « Joue la comme Beckam » et ensuite ils ont pu échanger avec Mme Tapinos, universitaire, au sujet des inégalités entre les filles et les garçons dans la pratique du foot.

Après une brève pause déjeuner, ils ont regardé un autre film « Billy Elliot » qui suit le parcours d’un jeune garçon qui veut faire de la danse et qui se heurte aux résistances de sa famille qui préférerait qu’il fasse de la boxe.

Collège au cinéma : La chasse au lion à l’arc de Jean Rouch, 1965

Plusieurs classes du collège participent au projet Collège au cinéma, financé par le collège et le conseil départemental. Ils étudient et travaillent trois films dans l’année.

Le 2e film au programme pour les 6e était le documentaire de l’ethnologue Jean Rouch, La Chasse au lion à l’arc, paru en 1965. Il a été tourné à la frontière entre le Mali et le Niger entre 1958 et 1965 auprès d’une tribu de chasseurs, les Gao, du peuple des Songhai.

Ce film n’est pas un documentaire animalier, son sujet n’est pas le fauve, mais les hommes qui mettent en œuvre des techniques ancestrales pour le traquer.

Les élèves de 6eD de la classe de Mme Rosner, vous présentent leur avis critique sur le film et vous expliquent certaines étapes ou techniques de cette chasse très ritualisée.

Affiche de « La chasse au lion à l’arc »

Portrait de Jean ROUCH

Jean ROUCH né en 1917 et a vécu jusqu’à 2004. Il a tourné son dernier film en 2003 : « Le rêve plus fort que la mort ». Après avoir tourné 170 films, il est mort au Niger en 2004.

Jean Rouch était chargé des recherches pour le CNRS (Centre National de Recherches Scientifiques). Il a beaucoup étudié l’Afrique et les sociétés africaines. Il est ethnologue. Jean Rouch tourne uniquement des documentaires sur l’analyse des groupes humains, leur religion, leur mode de vie et bien d’autres choses.

Son mode de tournage est presque de l’improvisation. Il filme lui-même avec une caméra légère à l’épaule. Son équipe est réduite au minimum : un seul assistant et lui-même.

Il fut l’un des inventeurs du « cinéma direct ».

Dans ce documentaire, c’est lui qui fait la voix off, qui raconte l’histoire de cette chasse au lion aux spectateurs.

Ilan et Kilian, 6eD


La fabrication du poison pour tuer les lions

Dans le film documentaire de Jean Rouch, les chasseurs tuent les lions avec des flèches empoisonnées. La fabrication du poison est très compliquée et ritualisée. Elle a lieu seulement tous les 4 ans.

Pour la fabrication de ce poison, les Gao sont allé chercher des graines dans les fleurs d’un arbre très éloigné du village.

Après avoir cueilli les graines, les Gao retournent dans leur village au cœur de la brousse.

Ils ont pris de la cendre et ont formé un cercle. Personne ne doit franchir ce cercle à part les deux hommes qui préparent le poison.

Après, ils ont enfilé des culottes en cuir, destinées uniquement à cette cérémonie. Ils ont pris aussi un grand bol en terre pour faire cuire les graines et les infuser avec l’eau chauffée. Le bois qui sert au feu a été ramassé en brousse par une femme dont l’accouchement a été difficile. Après avoir fait cuire les graines, ils ont pris des morceaux de vase brisé et y ont mis le poison. Ils ont enlevé les graines et y ont remis de l’eau puisée par la femme qui avait le plus de péchés.

Ensuite ils ont mis le poison avec les morceaux de vases cassés. Pour mettre le poison dans l’eau, ils ont croisé les mains et ont chanté des chants rituels en bougeant le chaudron dans les 4 points cardinaux : nord, sud, est, ouest, selon la direction que prendra la bête.

Louis, 6eD


Fabrication des flèches pour la chasse au lion

A la frontière du Mali et du Niger, vivait en 1965 le peuple Gao, des chasseurs de lion. Pour fabriquer une flèche pour la chasse aux lions, on prend d’abord un roseau. Ensuite on va chez le forgeron pour qu’il nous fabrique la pointe de la flèche. Pour cela, il met un bout de métal dans le feu ensuite il le pose sur une enclume et tape dessus avec un marteau pour lui donner sa forme pointue. Il le met dans le sable pour la refroidir. Puis le forgeron remet la pointe de flèche dans le feu et ainsi de suite jusqu’à obtenir la forme souhaitée. A la fin, il tourne la partie de la flèche qui n’est pas en pointe, c’est-à-dire le petit manche en métal, pour que le poison accroche bien à la flèche. Ensuite les chasseurs fixent cette pointe avec des boyaux sur le roseau. Puis ils appliquent le poison sur la pointe et sur la partie entortillée de la flèche et le font sécher. Enfin le chef des chasseurs vérifie si la flèche est bien droite en la faisant tourner entre ses doigts.

Enola et Lina, 6eD


Quelques avis critiques sur le film


Nous sommes allés voir un film à l’Utopia avec notre classe : La Chasse au lion à l’arc de Jean Rouch . C’est un film documentaire.

Nous avons trouvé ce film horrible ! Les chasseurs tuent les bêtes qui sont malencontreusement tombées dans le piège destiné au lion. Ce film peut faire de la peine car les lions se font tuer alors qu’ils essayent simplement de survivre.

Les chasseurs Gao tuent par exemple un lionceau sans défense et qui était apeuré.

Après avoir tué les bêtes les chasseurs les égorgent.

Voilà ce qui nous a choqué dans ce film.

Mais pour être honnête l’un de nous deux a quand même aimé ce film : le reste du film est intéressant.

Rafael et Ramzi, 6eD


Avec notre classe de 6eD nous sommes allés au cinéma l’Utopia pour regarder le film La chasse au lion à l’arc.

Dans ce film nous voyons comment les nigérians vivent. C’est très intéressant car nous voyons comment ils construisent leurs armes, se nourrissent et vivent. Nous voyons leurs traditions et leurs croyances. Nous apprenons à connaître leur environnement de vie et leur entourage. Nous voyons que leur habitat est différent du nôtre et que notre habitat est plus moderne.

Alison et Shaina, 6eD

Le film La Chasse Au Lion à L’arc de Jean Rouch sorti en 1965 est un documentaire.

Je trouve que le film est un peu violent par exemple ils vont tuer un lion, et plusieurs autres animaux .

Mais j’ai beaucoup aimé comment filmait Jean Rouch.

Ce film ne dure pas longtemps, environ 77 minutes. Ce film nous montre comment fabriquer des flèches pour pouvoir chasser les animaux pour ensuite les manger. Il nous montre comment fabriquer le poison qu’ils vont ensuite poser sur le bout de la flèche pour empoisonner les animaux .
Je vous le recommande.

Razan, 6eD

Nous avons vu au cinéma l’Utopia un documentaire sur la chasse au lion à l’arc au Niger dans les années 1960.

Nous n’avons pas aimé ce film car il y avait beaucoup de violence. Ce qui nous a semblé violent c’est quand ils tuaient les animaux. On voyait l’animal souffrir pendant longtemps.

Nous n’avons pas aimé aussi car il n’y avait pas beaucoup d’action.

Le moment que nous avons aimé dans le film c’était quand Jean Rouch, le réalisateur qui fait aussi la voix off, racontait comment les Gao chassaient les animaux. On a bien aimé quand on nous montrait comment préparer le poison. On ne s’attendait pas à ce qu’il y ait autant d’étapes et de rituels.

Malgré tout, on vous recommande ce film, si vous n’avez pas trop peur de la violence !

Dior et Safwane, 6eD

Mardi 8 février j’ai vu un flm qui se passait dans un village africain et dans ce village il y avait des gens tout nus. De voir des gens nus, ça m’a choqué et gêné. C’était des enfants qui vivaient nus et certaines femmes qui n’avaient qu’une jupe, mais rien en haut.

En plus les chasseurs mettaient une sorte de pierre magique dans l’anus de la lionne tuée pour libérer son âme ! Ça aussi, ça m’a dérangé.

Et pour finir quand le lion a vomi, j’ai trouvé ça dégoûtant.

Amin, 6eD

Sortie au Festival du Film d’Histoire de Pessac

Les 4ᵉD et les 4ᵉE sont allés au festival du film d’histoire de Pessac. Voici une compilation de leurs comptes rendus : 

Nous sommes allés au cinéma de Pessac, pour le festival « Le XIX siècle à toute vapeur! ». Sous nos yeux se passaient deux films sur le XIX siècle. (Assia et Sephora). On a regardé AU BONHEUR DES DAMES, L’INVENTION DU GRAND MAGASIN et LITTLE WOMEN (LES FILLES DU DOCTEUR MARSH). (Kamil et Riyad). On nous a amené voir ces films pour connaître le XIX siècle. (Mehdi et Hamza)

Nous avons donc vu « Les quatre filles du docteur March » qui raconte l’histoire de quatre sœurs qui veulent « réussir dans la vie ». À un moment de l’Histoire (fin du XIXe siècle) où les femmes commencent à peine à s’émanciper, ce n’est pas toujours facile. (Suzanne et Maeline). Le film part d’une famille assez banale américaine du 19ᵉ siècle. On suit la « rébellion » d’une des filles qui s’indigne de la place de la femme et de son statut social qui l’empêchent de publier son livre et de toucher une rémunération assez importante pour son indépendance de femme. On suit ce combat tout au long du film de la part des différentes filles. Combat qui est gagné par Joe, car elle réussit à publier son livre et percevoir assez d’argent pour fonder une école. (Adrien). Ce film raconte l’histoire de jeunes femmes qui se battent pour pouvoir faire le travail qu’elles veulent, elles ont soif de liberté et veulent être indépendantes. Ces sœurs malgré leurs désavantages dans la société en tant que femmes se battent pour pouvoir être libre et mener la vie qu’elles veulent (Rayan et Raphaël)

J’ai bien aimé même si ce n’est pas le genre de film que je regarde. La scène que j’ai préférée est quand le personnage principal a continué son livre et qu’elle l’a terminé et qu’elle fait la fête avec sa famille (Islem). Par ce film j’ai appris que les filles avaient une vie très dure, elles ne pouvaient rien faire (Noé). Ce film représente bien la place de la femme, et explique que la femme était obligée de se sacrifier pour réussir. (Suzie, Nailah). Ce film nous a fait beaucoup de peine, surtout la scène de la mort de Beth, morte du jour au lendemain, où on voit sa mère en pleurs, assise à la table où tout le monde était si heureux auparavant. Nous avons aussi rigolé au moment où Jo dansait avec Laurie sous la neige. Ce film était plein d’émotions et très intéressant. Nous l’avons beaucoup aimé. (Ameni et Kiara). Ce que nous retenons de ce film, est la difficulté d’être une femme à cette époque-là. Ce film nous montre de quoi est capable une femme déterminée et courageuse qui ne se laisse pas faire face à la puissance des hommes (Nahel et Louka).

Le deuxième film « Au bonheur des dames, l’invention du grand magasin » parle de l’invention du premier grand magasin au monde qui a fait sensation dans le monde du commerce. (Islem). Au XIXe siècle, l’invention de la machine à vapeur permet de fabriquer beaucoup plus de biens de consommation. On a besoin de place pour les vendre : on invente donc le grand magasin, principalement destiné aux femmes. Les femmes sont amenées à sortir seules de chez elles pour s’y rendre ce qui participe à leur émancipation. L’emploi de vendeuses est l’un des premiers autorisé et jugé convenable pour une femme. Il sort ainsi beaucoup de femmes de la misère et leur permet de gagner leur propre salaire, ce qui participe encore à leur émancipation (Suzanne et Maeline). Ce magasin était un bonheur pour les femmes car c’était le seul endroit où elle pouvait venir seule et grâce à la nouveauté des jouets pour enfants, elles pouvaient prétexter d’emmener leurs enfants. (Assia et Sephora). Ce grand magasin a révolutionné le système commercial de l’époque et aussi de notre temps. Le documentaire montre comment en une courte période les activités principales de la femme ont radicalement changé et comment l’industrie du commerce et de l’achat ont attirés les femmes. (Nahel et Louka). Ce grand magasin a aussi entraîné l’invention d’autres grands magasins. (Rayan et Raphaël)

Mais ce monde n’était pas exempt d’injustices : les vendeuses n’avaient pas les mêmes droits que les vendeurs (Suzane et Maeline). En regardant ce film, on comprend la difficulté d’être une femme et d’être libre. On pense qu’elles gagnent en liberté mais au final pas tant que ça. Même en étant vendeuse (ce qui était une révolution car c’était un de leur premier travail), elles devaient toujours servir quelqu’un (Suzie et Nailah). Les consommatrices étaient comme prises au piège, elles allaient même jusqu’au vol. (Nahel et Luka)

Conclusion : On a appris beaucoup de choses sur le 19ᵉ siècle et la place de la femme (Suzie et Nailah).

Collège au cinéma, juin 2021

Club Radio Vaillant
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Collège au cinéma, juin 2021
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Grâce au dispositif Collège au cinéma, financé par le Département de la Gironde et le collège, plusieurs classes de 6e et 5e ont enfin pu retourner au cinéma !

C’est l’incroyable cinéma indépendant, l’Utopia qui les a accueillis.

Hall du cinéma l’UTOPIA à Bordeaux

Deux films étaient au programme : 

Moonrise Kingdom de Wes Anderson, 2012

Chicken Run de Nick Park et Peter Lord, 2000

Pour en savoir plus sur le splendide film Moonrise Kingdom, vous pouvez écouter les interviews fictives du réalisateur, Wes Anderson, réalisées par les élèves de Mme Rosner, les 5eA:

Wilma Inès
Sacha Nadji
Lino Yasmine
Léa Syriane
Issa Anis
Adrien Hiba